Septembre 2006
Classement annuel du Forum économique mondial de Davos
Davos n'aime pas la France
Elle le lui rend bien !
Ou l'art de transformer une mauvaise nouvelle en bonne nouvelle !
Le classement annuel du Forum économique mondial de Davos fait passer la France du douzième au dix-huitième rang. Le marché du travail y est jugé beaucoup trop rigide et le système éducatif inadapté.
La France occupe le 99e rang sur le critère de la flexibilité. Cela pourrait refléter la déception des entreprises vis-à -vis du refus retentissant du "Contrat première embauche". Elle est aussi critiquée pour l'inefficacité de sa bureaucratie, sa mauvaise gestion des finances publiques (Cela change avec Thierry Breton, Jean François Copé Christine Lagarde et d'autres). Le système éducatif est lui aussi très critiqué. (Et ça, tant qu'il restera de type stalinien hyper centralisé et hyper bureaucratique ça ne changera pas)
Christine Lagarde notre ministre déléguée au commerce extérieur déclare « Cela ne me paraît pas dramatique… ce n’est pas une dégringolade ou une chute catastrophique ». De fait les classements des pays sont nombreux et donnent des résultats souvent contradictoires. La Banque mondiale récemment faisait gagner douze places à la France qui revenait au 35ème rang et louait sa capacité à se réformer.
La bonne nouvelle c’est que la France est très concrètement la quatrième puissance à accueillir des capitaux étrangers, au coude à coude avec les Etats-Unis, la Chine et la Grande-Bretagne. Et ça c’est du réel.
Et puis le fait que Davos mette le doigt sur nos faiblesses ça nous permet de mieux voir la poutre dans notre oeil (Mon oeil oui !)