Mauvaise nouvelle. Les coupables de la destruction de la planète ne sont pas les multinationales que l’on montre du doigt trop facilement mais ce sont nous. Ce sont nous les consommateurs.

Si personne ne consommait d’essence les compagnies pétrolières se reconvertiraient dans une autre activité.

Si nous n’achetions pas toujours plus des produits qui se détériorent ou se démodent de plus en plus vite les entreprises arrêteraient de les fabriquer.

Évidemment avec les médias et la publicité les entreprises font une pression extraordinairement sur note volonté. Cette pression est bien plus forte qu'il n'y parait car elle s'applique aussi à travers les films, les exemples de mode de vie où pour être heureux il faut consomer toujours plus; quelle blague ! On est plus heureux à un barbecue entre amis avec de la bière qu'à une soirée guidée habillé en pingouin avec des gens coincés du cul.

Mais il y a pire, si nous nous arrêtons de sur-consommer le chômage va croître dans des proportions catastrophiques.

Nous sommes pris au piège. Les tenants de la croissance à tout prix veulent endiguer le chômage et il est mal venu de les critiquer. Il faut néanmoins absolument trouver une parade.

Il faut inventer un système économique où nous consommerons moins tout en maintenant le plein emploi.

A l’heure où ces lignes sont écrites nous sommes à des années lumières de ce système économique. Les écologistes l’appellent de tous leurs vœux mais sont incapables de le décrire et encore moins de montrer l’exemple. Ils restent évasifs sur le problème du chômage

Qui trouvera la vraie solution ?

Dans ce désastre il est à noter que les pays émergeant ont le droit à la croissance, car ils sont loin d’avoir tous les équipements que nous avons.

Pas de panique, il fallait identifier les coupables. On a bien identifié les entreprises irrespectueuses de l'environnement et des lois se mettent en place pour mieux les contrôler et punir les récalcitrants. Il y a encore beaucoup à faire.

A l'autre bout de la chaîne nous venons d'identifier les consommateurs c'est à dire nous. Sachons prendre nos responsabilités. Ne croyez pas que l'argent et la surconsommation font le bonheur, il se trouve que les nouvelles générations habituées à sur-consommer en recevant 10 à 15 jouets à chaque fête, anniversaire, Noël, Jour de l'an et j'en passe sont plus pessimistes que les générations d'après guerre alors ?

Avec les associations de consommateurs devenons responsable et refusons les produits ne respectant pas les normes écologiques. Avec réalisme toutefois, tout ne se ferra pas instantanément et il faut préserver l'emploi. Il faut orienter toute l'industrie vers des produits renouvelables.

Robert