Pourquoi utilise t-on les transformations de Lorentz qui se basent sur la contraction de la matière avec la vitesse et pas sur celles d'Einstein qui explique que les transformations résultent de la désynchronisation des horloges due au mouvement et pas à la contraction de l'espace ?
Elles sont identiques, certes, mais Einstein ne parle pas de contraction de l'espace, il parle de mesures faussées du fait du mouvement observé alors que dans le référentiel en mouvement le passager observe que rien n'a changé vu son immobilité RELATIVE.
Einstein n'a pas été compris correctement.
L'éther luminifère
L’éther vu par Albert
En 1905, Albert Einstein, dans son article sur la relativité1, a supprimé l’éther, le médium support
des ondes électromagnétiques du 19ème siècle qui était supposé immobile, ce qui
était l’erreur fatale.
Il le rétablit en 19202.
La relativité interdisait son immobilité, mais il ne put en préciser le
mouvement et le déclara indéterminé.
Il n’a pas utilisé sa propre théorie de la relativité générale pour expliquer ce
mouvement. Nous l’avons fait et le résultat est stupéfiant… de simplicité.
Le support des ondes électromagnétiques
Quand Maxwell a fait la jonction entre les ondes lumineuses
et les ondes électromagnétiques, la certitude que la lumière était une onde a
été acquise. Les ondes ayant besoin d’un support. Les physiciens du 19è siècle
ont cherché ce support devant remplir tout l’univers. Ils l’ont imaginé associé
avec les étoiles fixes et le Soleil, ce fut leur grande erreur.
L’éther du 19è
siècle
Maxwell a calculé la vitesse des
ondes électromagnétiques dans le vide en
utilisant la permittivité diélectrique e0 et la
perméabilité magnétique µ0, et a trouvé environ 300.000 km/s,
soit la vitesse de la lumière. Il a été
confirmé que la lumière était une onde électromagnétique.
Si l’espace était vide ces valeurs
seraient nulles et la vitesse tendrait vers l’infini. Un vide rempli d’énergie
et de fluctuations quantiques ! Curieuse façon de définir le vide.
L’éther était considéré immobile avec le Soleil et les
étoiles fixes. Les galaxies ne seront découvertes qu’au XXe siècle.
L’éther luminifère
Michelson et Morley chercheront à détecter le mouvement de
la Terre par rapport à l’éther.
Woldemar Voigt puis Lorentz imagineront une contraction de
la matière avec la vitesse inspirée de l'ellipsoïde d’Heaviside.
Poincaré finalisera les calculs.
L’apport d'Henri Poincaré en 1905
Poincaré note
l'impossibilité de mettre en évidence le mouvement absolu de la Terre (Principe
de relativité) - Il prouve l’invariance de forme des équations de
Maxwell-Lorentz sous les transformations de Lorentz. Il écrit une
généralisation de la loi d’attraction gravitationnelle Newtonienne qui soit
covariante sous le groupe de Lorentz et en déduit que la propagation de la gravitation n’est pas
instantanée, mais se fait à la vitesse de la lumière. Ce sont des ondes
gravifiques.
Il montre que x2 + y2 + z2 – t2 est invariant et considère
(x, y, z, it) comme un point dans un espace à 4 dimensions.
Source : Poincaré et
la théorie de la relativité, par Thibault Damour Institut des Hautes Études
Scientifiques3.
1905 l’année merveilleuse Les grands travaux d’Albert Einstein
1) Effet photovoltaïque, pour cela il aura le Prix Nobel.
2) le mouvement brownien expliqué avec la mécanique newtonienne et l’hypothèse
de l’existence des atomes encore contestés à l’époque
3) La relativité restreinte
4) E = mc²
5) En 1906, il publie sa thèse
de doctorat “Une nouvelle détermination des dimensions moléculaires”. Ses
travaux sur la thermodynamique, la théorie cinétique et la mécanique et le
mouvement brownien permettent de calculer la constante d'Avogadro grâce à
laquelle on peut déterminer la taille des molécules
Article fondateur de la relativité restreinte (1905)
Einstein pose deux postulats.
Premier postulat : Dans Le cas de l'influence d'un aimant sur un conducteur, le
phénomène dépend uniquement du mouvement
relatif du conducteur et de l'aimant.
C’est le principe de relativité appliqué à l’électromagnétisme.
Deuxième postulat : La vitesse de la lumière ne dépend pas
de la vitesse de l’objet qui la produit, c’est donc une constante universelle,
la même dans tous les référentiels quel que soit leur vitesse.
Il précise que son premier postulat contredit les équations
de Maxwell et que le second contredit le premier. Son honnêteté intellectuel fait qu’il souligne les problèmes posés.
Pas étonnant que cet article ait pu faire scandale et pas
les autres.
Prémices de la relativité générale
L’article de 1905 sur la relativité a fait scandale. On lui
reproche l’abandon de l’éther. Des ondes sans support, ça n’existe pas. La
contradiction entre la vitesse constante
de la lumière et la notion de relativité est également sans réponse. Les autres non, son article sur
l’effet photoélectrique lui vaudra le prix Nobel.
Einstein, en 19074
à l’idée que la chute libre se fait sans que l’on ressente son propre poids et,
sans repère extérieur, les objets qui
nous accompagnent sont comme immobiles. C’est comme un mouvement inertiel.
Einstein réfléchit à ce qu’est une accélération et là aussi il en fait une
équivalence avec la gravitation.
Le “canon de Newton
permet de comprendre la chute libre : l’obus est en
chute libre, sa vitesse lui permet de parcourire une parabole avant de retomber
au sol. A une vitesse élevée il est satellisé et à la vitesse de libération, il échappe à la gravitation
terrestre.
Accélération et
gravitation sont équivalent
Coup de théâtre !
En 1916, après la publication de la relativité générale,
Lorentz arrive à convaincre Einstein, de la nécessité de l’éther. Einstein refuse la rigidité et l’immobilité
de l’éther.
Le « nouvel éther » ne peut être rigide ni au repos, c’est
notre Premier indice
Il admet que “ce
nouvel éther déterminerait le mouvement des objets physiques, dont le
comportement métrique serait décrit par le tenseur métrique gij de son
équation. Mais il admet que ce n’est pas
très claire. Sous la pression de Philipp Lenard, Einstein dote l’espace d’un
champ d’état interagissant avec la matière et influencé par elle.
« Interaction avec la matière » est notre deuxième indice.
La matière et l’énergie réagissent avec la matière, c’est la gravitation !2
Conclusion du discours de Réception
à l'Université de Leiden en 1920
Einstein : « En résumé, nous pouvons dire, d'après la
théorie de la relativité générale, que l'espace est doté de propriétés
physiques ; et donc, que l'éther existe. [...] Un espace sans éther est
inconcevable, non seulement la propagation de la lumière y serait impossible,
il n'y aurait même aucune possibilité d'existence [...] de distances
spatio-temporelles [...] Cependant, la notion de mouvement ne doit pas lui être
appliquée. » Ce discours sera publié en 1921 sous le titre « L’éther et la
théorie de la relativité »2
Nouvelle hypothèse pour l’éther
Supposons que l'éther, obéisse aux lois de la gravitation.
En langage relativiste « l'éther suit les géodésiques de l'espace-temps », et
donc accompagne tous les corps en chute libre qui tombent à la même vitesse,
indépendante de leur masse.
Albert Einstein à fait de la chute libre dans un champ
gravitationnel un mouvement inertiel. L’éther accompagne la Terre en chute
libre de même que toutes les planètes, étoiles ou galaxies.
A proximité de la Terre, localement, l’éther est immobile
dans le référentiel de la Terre. C’est valable pour tous les corps
célestes.
Serait-ce aussi facile et aussi simple ?
L’éther d’Einstein est en chute libre avec tous
les corps célestes de l’univers
Pas de frottement.
Expériences à réaliser
Pour vérifier si l'éther accompagne la Terre, il suffit
d'utiliser un référentiel se déplaçant à proximité de celle-ci avec une vitesse
suffisante pour que le vent d'éther généré puisse être détecté. Ce référentiel
doit être dépourvu de masse capable
d'entraîner l'éther avec lui.
Dans son article de 1905 Einstein étudie la mesure d’une
tige AB dans son propre référentiel,
puis depuis un autre référentiel qui observe le référentiel de la tige qui est
en mouvement par rapport à lui. Voyons ce qu’il dit.
§ 1. Définition de la simultanéité
La notion de simultanéité est
fondamentale pour les mesures des objets en mouvement. Un observateur placé en
A avec une horloge peut assigner un temps aux évènements à proximité de A. Avec
une horloge placée en B un observateur en B peut faire de même.
Si nous posons
par définition que le temps mis par la
lumière pour aller de A à B est équivalent au
temps qu’elle met pour revenir de B à A. La grandeur 2AB / (t’a-ta) = V est une constante universelle : la vitesse de
la lumière dans le vide.
§ 2. Sur la relativité des longueurs et des temps
Soit une tige AB de longueur L, au
repos dans le référentiel k qui lui est en mouvement à la
vitesse v par rapport à K,
a)Un observateur se déplace avec la tige et mesure
sa longueur. Ils sont au repos. La
longueur L est inchangée.
b)Un
observateur de K détermine à quels points de son référentiel se trouvent les
extrémités de la tige à mesurer au temps t, en se servant des horloges de K.
Quand la lumière va de A à B, depuis K, il voit B s’éloigner. Quand la lumière
revient de B à A, il voit A s’approcher. La mesure de la règle donnera une
valeur différente
Vu
de K, la longueur L est désignée par rAB.
L’aller-retour divisé par 2 donne la moyenne.
Einstein
prend la moyenne pour correspondre à la mesure de l’interféromètre le long de
sa branche parallèle au déplacement de la Terre. Pour notre expérience cela est
sans importance.
Deux satellites en orbite dans le plan de l’écliptique
Remplaçons
la tige rigide AB par deux satellites, A et B distants de 2000 km. Si l'éther
accompagne la Terre, mais pas le référentiel AB des satellites, l’éther ne sera
pas immobile dans ce référentiel et son mouvement par rapport à l’éther sera
mesurable.
Le top : une sonde tournant sur l’orbite de la
Terre mais en sens inverse avec un écart de 60 km/s
Le
problème sera la grande énergie à fournir pour accélérer de 60 km/s. Un
demi-tour autour de Jupiter serait peut-être une solution ?
Le plus simple !
Lorsqu’un
équipage rejoint ou quitte l’ISS, il peut se trouver dans une position
d’approche favorable à environ 2000 km de l’ISS, parallèle au déplacement de la
Terre autour du soleil à ce moment.
C’est tellement simple que ce serait dommage de ne pas
essayer.
Et si les expériences mettaient en évidence l’accompagnement des corps
célestes par l’éther ?
Est-il
permis de réfléchir à quoi pourrait ressembler le médium support des ondes
électromagnétiques et gravitationnelles. Si nous raisonnons par rapport aux
sons qui se propagent dans différents matériaux, nous savons que ce sont les
molécules de ces matériaux qui s'entrechoquent en vibrant et que ces chocs
propagent l’énergie de l’onde de proche en proche jusqu’à rebondir ou s’écraser
sur un obstacle. La taille des atomes et molécules se situe à environ 10-15 m, par rapport à nous.
Les
corpuscules vibrants du médium support des ondes électromagnétiques
pourraient correspondre au quantum d’action de Max Planck et se situer à 10-35 m, de nous. Ils sont actuellement
indétectables. Un rayon lumineux à la fréquence de 500 THz représenterait 500
1012 corpuscules. De quoi appliquer des
probabilités de présence à ces corpuscules. Les phénomènes qui les animent
seront à découvrir.
Peut-on imaginer à quoi ressemblerait l'éther
Max Planck a résolu le mystère du rayonnement du corps noir
en décomposant son rayonnement électromagnétique en un grand nombre
d’oscillateurs individuels utilisant tous la même quantité d’énergie, très
faible mais non nulle, multipliée par leur fréquence. Il en a calculé la
valeur, qui, en s’additionnant reproduit de façon remarquable, la courbe de
rayonnement du corps noir mesurée expérimentalement.
Imaginons que ce quantum d’énergie corresponde à l’énergie
transmise par choc entre des corpuscules vibrant à la vitesse des ondes
électromagnétiques. Cette masse correspondrait à la quantité de d'énergie cinétique de la particule =1/2mc² qui correspondrait au quantum d'action de Max Planck h soit m = 2h/c²
Si l'éther existe je peux proposer la masse des particules le constituant, mais pas ses propriétés électromagnétiques,
Nota : la bonne formule de la masse de Planck est m = h / λ c avec λ = longueur d'onde. La fréquence f = 1/λ d'où m = fh /c; f est le nombre d'oscillations = nombre de particules, il faut diviser par f et nous obtenons m = h/c.
C’est
ce qui se produit avec les molécules des gaz composant l’atmosphère qui ont des vitesses et directoires aléatoires dont la
moyenne donne 1200km/h au niveau de la mer sous 1 atmosphère, qui peuvent faire
penser à la mécanique quantique, et qui transportent les quantités de mouvement
produites par le son à cette vitesse.
Il
ne reste plus qu'à remplir l'univers de ces corpuscules. Constituent-ils un
obstacle au mouvement des corps célestes ? Non, puisqu’ils les accompagnent, de
plus leur petitesse qui les rends indétectables, pour le moment, joue en leur
faveur.